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Je suis Nahem, nomade du désert. Les miens et moi-même nous dirigeons depuis toujours dans cet océan jaune. Nous ne connaissons pas la ville, pas la technologie ni même la forêt.

Hum, même si j'aime bien cette entrée en matière, j'avoue y déceler trop facilement quelques clichés. L'océan jaune... Oh, personnellement je ne pense pas que l'adjectif jaune soit celui auquel on pense dans le désert. Océan... brûlant ? Si Océan m'évoque une vaste étendue, il m'évoque aussi quelque chose de beau, d'enivrant et d'étourdissant. Mais, avec brûlant, aride, ou un adjectif que l'on n'a pas coutume d'attribuer à l'eau, tu vas créer un oxymore des plus remarquable.
Pour ce qui est des mots technologies, forêts, etc. je pense personnellement que c'est une évidence qui est déplacée, et dont on peut se passer. Plutôt que de parler de ce qu'il ne sait pas, parle de ce qu'il sait, par exemple, insiste sur le fait qu'il ne connait QUE ça. (Au passage, souviens toi de Zola, tu peux emboîter plusieurs informations spatio-temporelles dans une phrase )

Pour chercher la petite bête, je ne sais si avoir un air désolé et triste correspond à être vexé... Pour moi quand tu marques "que je venais de vexer", j'imagine une petite fille en colère... Alors ?

Sinon, j'aime. Le thème est bon et l'introduction abstraite en italique me plait.