Roger Red Flint
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Roger Red Flint
La corde dans la lanterne rouillée brûlait sur le comptoir, derrière le barman, dont l'ombre mouvante noyait toute une moitié de la taverne. Pendant les tempêtes violentes de 1640, la Guerre faisait rage, et ses échos parvenaient jusque dans les plus minables repaires de l'île de la Tortue. Mais comme minuit sonnait au clocher de l'île, Roger oublia toutes ses peurs, le temps de célébrer, entre deux gorgées de la liqueur brunâtre que contenait sa chope, la nouvelle année qui commençait, en ce jour où la fête était dure à célébrer.
Roger "Red" Flint n'était pas un mauvais bougre. Il n'aurait jamais été pirate, si son père, un commerçant de textile, ne s'était pas rendu compte que la piraterie était bien plus lucrative. Et puis, de toute façon, les linges blancs, c'est salissant. Mais sa naïveté ne fut pas épargnée: la gangrène eu tôt fait de lui amputer sa jambe, et la Marine Royale Française n'eut aucun mal à capturer un infirme, pour finir sa maigre carrière pendu sur la place publique, offrant malgré lui son fils créé entre deux soirées chaudes des Caraïbes à la merci de ses confrères, ne lui laissant pour tout héritage qu'un triste perroquet muet, n'ayant croulé sous l'or que dans ses fantasmes les plus délirants. Malgré toutes ces années de durs labeurs passé sous la dictature d'un capitaine tout sauf paternel, la dureté des chats à neuf queues et de la violence barbare des pirates, même des femmes, pas toujours tendres avec lui, rien ni personne n'eut raison de sa répugnance à la violence et à sa quête d'une vie différente. À la limite de l'inutilité, le capitaine décida malgré tout de ne pas le tuer: Il faut toujours un cuistot...
L'ambiance de la taverne ne tarda pas alors, malgré les craintes de la Guerre, à virer à l'orgie arrosée. Tout n'était que débauches et violences: Roger regardait, médusé, des femmes pirates déguisées, se vautrant seins nus, jambes provocantes, l'air aguicheur, tandis qu'il esquivait les lourds crochets du droits des bourrins ivres fier-à-bras, se battant pour des raisons encore plus troubles que leurs esprits malades et saouls. Seul le barman, comme à son habitude, gardait un parfait contrôle de lui même. Roger se rapprocha du comptoir pour discuter avec lui.
"La même chose que tout à l'heure...", commença t-il, hésitant, gêné autour de cet impressionnant bordel. Il ne savait comment commencer. "C'est toujours comme ça, au temps des fêtes ?
- Ah, t'as vu, c'est pas si triste que ça, cette année ! répondit le barman, amusé. Ils ne sont même plus capables de se traîner ici pour articuler ce qu'ils veulent...
- Enfin, moi, je ne suis pas rassuré...
Le barman soupira, et commença à dire, avec un peu de pitié:
- Ça fait des années que tu moisis ici, Roger, j'oublie pas mes clients, t'es toujours à traîner ici quand tu mouilles sur l'île. T'es jamais rassuré. Toujours les pétoches, petit bleu ! Mais t'en fais pas, aujourd'hui, c'est jour de fête, pour tout le monde, même pour la Marine. Prends ton temps, t'en aura encore pour t'inquiéter après.
- J'arrive pas à me détendre. Regarde ces porcs-là, ils secouent leurs panses pleines de graisse et d'alcool, c'est ça qu'il faudrait que je fasse mijoter dans nos chaudrons rouillés..."
La gorge du barman laissa éclater un rire tonitruant, qui fit presque peur à son ami.
" Bah au moins, tu perds pas le Nord !
- T'as vu ça, fidèle au métier, même sur le plancher des vaches...
- Enfin, tu devrais continuer ici, regarde ce qu'on mange, puis d'ailleurs sers t'en, pour ce que tu pèses...
Disant cela, il se retourna près des fourneaux, d'où il ramena à Roger une écuelle de viande de porc, trop salée, pourrie par les vers, un fricassé de lézard, et de la moelle de bœuf, et un biscuit d'eau, qu'il écrasa d'un poing sur la table, sans que celui-ci ne soit réduit en miettes, avant de reprendre son rire joyeux.
Roger commença tranquillement à manger: depuis le jour de sa naissance, il y a de cela vingt-deux ans, il s'était accoutumé à devoir refouler son esprit de fin gourmet, pour ne pas mourir dans une lutte intestine épique mais perdue d'avance. Pourtant, aujourd'hui, il sentait que quelque chose allait se passer, et ni le rhum ni un bon plat de requin ou de tortue de mer ne lui aurait ôté cette impression. Était-ce le coup d'œil méfiant des derniers corsaires qu'il eût pu voir, les magnifiques et solides canons dont ils équipaient leur corvettes impeccables, arborant fièrement leurs épées aiguisées des heures durant, ou bien le climat pesant de la Guerre, fatale compagne des jeunes hommes encore attachés à la vie ?
Flint vit ce quelque chose arriver.
Au début, il ne la reconnut pas: il était cependant le seul homme présent dans la salle encore conscient à se retourner au bruits stridents des gonds des deux battants de porte, ouvrant leurs gueules béantes rongées par les vers sur une ombre terne et silencieuse. Roger était pâle comme les linges de son père, quand il compris comment cette apparition, presque spectrale, se mouvait en laissant derrière elle l'unique bruits des gonds se calmant peu à peu, en une gradation morbide d'un silence accablant.
La Mort n'avait pas de talons à faire claquer sur le plancher, pas de ferrailles rouillées à faire cliqueter. Entre le rampement et le flottement, sa toge unie, vieille comme le monde, laissait siffler la poussière le long de son chemin, auquel elle laissait une marque malsaine des ténèbres de sa présence.
Roger sentait le filet de sueur froide couler le long de son dos quand la Mort posa sur lui un regard empli d'une douce pitié et d'une profonde mélancolie. Quand le Barman revînt, il ne fut surpris qu'un bref instant, assez long pour faire comprendre à Roger que ce n'était pas une hallucination, et assez court pour sa stupéfaction la plus totale. C'est lorsque Cornelis Corneliszoon Jol , vautré devant l'entrée, dévoilait la panique de son regard que les soupçons de Red se concrétisaient: Cornelis, El Pirata del Pie de Palo, prétendait l'avoir déjà rencontré, et n'en gardait pas un bon souvenir, paraissait-il...
"Bonjour, Bartholomew, commença t-elle d'une fois tranquille. Chaque fois que je viens, tu sais ce que je veux, et comment je paye.
- C'est exact, répondit-alors le barman Bartholomew, d'un ton amère. Et je sais ce que tu m'amènes.
Le rire de la mort était envoûtant. Cristallin, charmeur, mais également caverneux. Une chanteuse de l'outre-tombe.
"En effet, mon ami. Et je ne tournerai pas autour du pot. Sers moi en plus un de ses grogs que vient de boire ce cher Roger, s'il te plaît..."
Ce dernier était stupéfait qu'elle sache son prénom, mais il n'osait s'exprimer devant la face squelettique et terrifiante de la Mort, à laquelle un sourire éclatant et rapace le faisait frissonner de terreur. Ce n'est qu'une fois satisfaite qu'elle déclara doucement, presque en riant.
"J'attends simplement ici que certains d'entre vous me rejoignent. Voyez-vous, alors que vous festoyiez, l'alcool a coulé comme les dernières secondes de vos vies. Jetez un coup d'œil par la fenêtre, les mathurins espagnol ont encerclé l'île. Et un conseil, ne cherchez pas d'aide dans ces âmes vautrées -elle fit un geste balayant la taverne de la main-, ça ne servirait à rien. "
Elle exerça sa faux sur une bouteille de comptoir. Elle coupa net, sans bavure.
"Hélas, ils ne peuvent compter que sur vous deux. Un barman, et un cuistot de frégate. Bonne chance, frères de la côte... Ce ne sera pas de trop."
Elle sortit du barre dans un silence glacial, rapidement déchiré par le brouhaha des commandants espagnols.
"Roger, je peux te faire confiance ?"
Roger "Red" Flint n'était pas un mauvais bougre. Il n'aurait jamais été pirate, si son père, un commerçant de textile, ne s'était pas rendu compte que la piraterie était bien plus lucrative. Et puis, de toute façon, les linges blancs, c'est salissant. Mais sa naïveté ne fut pas épargnée: la gangrène eu tôt fait de lui amputer sa jambe, et la Marine Royale Française n'eut aucun mal à capturer un infirme, pour finir sa maigre carrière pendu sur la place publique, offrant malgré lui son fils créé entre deux soirées chaudes des Caraïbes à la merci de ses confrères, ne lui laissant pour tout héritage qu'un triste perroquet muet, n'ayant croulé sous l'or que dans ses fantasmes les plus délirants. Malgré toutes ces années de durs labeurs passé sous la dictature d'un capitaine tout sauf paternel, la dureté des chats à neuf queues et de la violence barbare des pirates, même des femmes, pas toujours tendres avec lui, rien ni personne n'eut raison de sa répugnance à la violence et à sa quête d'une vie différente. À la limite de l'inutilité, le capitaine décida malgré tout de ne pas le tuer: Il faut toujours un cuistot...
*
Le bar était bondé tandis que Flint plongeait dans les méandres de sa nostalgie. Les pires terreurs des Caraïbes se retrouvaient régulièrement ici, l'ensemble des listes noires françaises et espagnols en cet endroit festoyait, riait, se mélangeait parfois. Seul quelques pirates avaient mauvaise mine, déplorant en silence le massacre récent des leurs. Toutefois sloops, bricks et corvettes mouillaient au large de l'île, dans toute la splendeur de la piraterie.L'ambiance de la taverne ne tarda pas alors, malgré les craintes de la Guerre, à virer à l'orgie arrosée. Tout n'était que débauches et violences: Roger regardait, médusé, des femmes pirates déguisées, se vautrant seins nus, jambes provocantes, l'air aguicheur, tandis qu'il esquivait les lourds crochets du droits des bourrins ivres fier-à-bras, se battant pour des raisons encore plus troubles que leurs esprits malades et saouls. Seul le barman, comme à son habitude, gardait un parfait contrôle de lui même. Roger se rapprocha du comptoir pour discuter avec lui.
"La même chose que tout à l'heure...", commença t-il, hésitant, gêné autour de cet impressionnant bordel. Il ne savait comment commencer. "C'est toujours comme ça, au temps des fêtes ?
- Ah, t'as vu, c'est pas si triste que ça, cette année ! répondit le barman, amusé. Ils ne sont même plus capables de se traîner ici pour articuler ce qu'ils veulent...
- Enfin, moi, je ne suis pas rassuré...
Le barman soupira, et commença à dire, avec un peu de pitié:
- Ça fait des années que tu moisis ici, Roger, j'oublie pas mes clients, t'es toujours à traîner ici quand tu mouilles sur l'île. T'es jamais rassuré. Toujours les pétoches, petit bleu ! Mais t'en fais pas, aujourd'hui, c'est jour de fête, pour tout le monde, même pour la Marine. Prends ton temps, t'en aura encore pour t'inquiéter après.
- J'arrive pas à me détendre. Regarde ces porcs-là, ils secouent leurs panses pleines de graisse et d'alcool, c'est ça qu'il faudrait que je fasse mijoter dans nos chaudrons rouillés..."
La gorge du barman laissa éclater un rire tonitruant, qui fit presque peur à son ami.
" Bah au moins, tu perds pas le Nord !
- T'as vu ça, fidèle au métier, même sur le plancher des vaches...
- Enfin, tu devrais continuer ici, regarde ce qu'on mange, puis d'ailleurs sers t'en, pour ce que tu pèses...
Disant cela, il se retourna près des fourneaux, d'où il ramena à Roger une écuelle de viande de porc, trop salée, pourrie par les vers, un fricassé de lézard, et de la moelle de bœuf, et un biscuit d'eau, qu'il écrasa d'un poing sur la table, sans que celui-ci ne soit réduit en miettes, avant de reprendre son rire joyeux.
Roger commença tranquillement à manger: depuis le jour de sa naissance, il y a de cela vingt-deux ans, il s'était accoutumé à devoir refouler son esprit de fin gourmet, pour ne pas mourir dans une lutte intestine épique mais perdue d'avance. Pourtant, aujourd'hui, il sentait que quelque chose allait se passer, et ni le rhum ni un bon plat de requin ou de tortue de mer ne lui aurait ôté cette impression. Était-ce le coup d'œil méfiant des derniers corsaires qu'il eût pu voir, les magnifiques et solides canons dont ils équipaient leur corvettes impeccables, arborant fièrement leurs épées aiguisées des heures durant, ou bien le climat pesant de la Guerre, fatale compagne des jeunes hommes encore attachés à la vie ?
Flint vit ce quelque chose arriver.
Au début, il ne la reconnut pas: il était cependant le seul homme présent dans la salle encore conscient à se retourner au bruits stridents des gonds des deux battants de porte, ouvrant leurs gueules béantes rongées par les vers sur une ombre terne et silencieuse. Roger était pâle comme les linges de son père, quand il compris comment cette apparition, presque spectrale, se mouvait en laissant derrière elle l'unique bruits des gonds se calmant peu à peu, en une gradation morbide d'un silence accablant.
La Mort n'avait pas de talons à faire claquer sur le plancher, pas de ferrailles rouillées à faire cliqueter. Entre le rampement et le flottement, sa toge unie, vieille comme le monde, laissait siffler la poussière le long de son chemin, auquel elle laissait une marque malsaine des ténèbres de sa présence.
Roger sentait le filet de sueur froide couler le long de son dos quand la Mort posa sur lui un regard empli d'une douce pitié et d'une profonde mélancolie. Quand le Barman revînt, il ne fut surpris qu'un bref instant, assez long pour faire comprendre à Roger que ce n'était pas une hallucination, et assez court pour sa stupéfaction la plus totale. C'est lorsque Cornelis Corneliszoon Jol , vautré devant l'entrée, dévoilait la panique de son regard que les soupçons de Red se concrétisaient: Cornelis, El Pirata del Pie de Palo, prétendait l'avoir déjà rencontré, et n'en gardait pas un bon souvenir, paraissait-il...
"Bonjour, Bartholomew, commença t-elle d'une fois tranquille. Chaque fois que je viens, tu sais ce que je veux, et comment je paye.
- C'est exact, répondit-alors le barman Bartholomew, d'un ton amère. Et je sais ce que tu m'amènes.
Le rire de la mort était envoûtant. Cristallin, charmeur, mais également caverneux. Une chanteuse de l'outre-tombe.
"En effet, mon ami. Et je ne tournerai pas autour du pot. Sers moi en plus un de ses grogs que vient de boire ce cher Roger, s'il te plaît..."
Ce dernier était stupéfait qu'elle sache son prénom, mais il n'osait s'exprimer devant la face squelettique et terrifiante de la Mort, à laquelle un sourire éclatant et rapace le faisait frissonner de terreur. Ce n'est qu'une fois satisfaite qu'elle déclara doucement, presque en riant.
"J'attends simplement ici que certains d'entre vous me rejoignent. Voyez-vous, alors que vous festoyiez, l'alcool a coulé comme les dernières secondes de vos vies. Jetez un coup d'œil par la fenêtre, les mathurins espagnol ont encerclé l'île. Et un conseil, ne cherchez pas d'aide dans ces âmes vautrées -elle fit un geste balayant la taverne de la main-, ça ne servirait à rien. "
Elle exerça sa faux sur une bouteille de comptoir. Elle coupa net, sans bavure.
"Hélas, ils ne peuvent compter que sur vous deux. Un barman, et un cuistot de frégate. Bonne chance, frères de la côte... Ce ne sera pas de trop."
Elle sortit du barre dans un silence glacial, rapidement déchiré par le brouhaha des commandants espagnols.
"Roger, je peux te faire confiance ?"
Dernière édition par Shyguy le Mer 21 Jan - 21:09, édité 1 fois
Shyguy- Amuseur
- Nombre de messages : 97
Age : 30
Localisation : Guyane Française (973)
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Date d'inscription : 14/12/2008
Re: Roger Red Flint
Hey ! C'est cruel comme nouvelle ! Je reste un peu sur ma faim, on se doute que ces pirates vont passer un mauvais quart d'heure mais je serais curieux de savoir comment Roger va s'en sortir.
C'est bien écrit, il ne me semble pas avoir vu de fautes de grammaire ou d'orthographe. Le texte est justifié donc c'est un bon point.
On accroche bien à l'histoire et on parvient sans problème à identifier la scène. C'est donc un autre bon point.
Quelques critiques : certaines phrases sont parfois très longue. Et j'ai parfois du les relire pour en comprendre le sens global. N'oublie pas que ton lecteur même s'il respire en voyant une virgule, c'est au point qu'il reprend son souffle. Donc attention à ne pas noyer ton lecteur sous un style trop lourd ! Des phrases courtes sont parfois très efficaces. Et j'aurais aimé avoir un peu plus d'espace parfois entre tes paragraphes, n'ai pas peur d'aérer un peu ton texte. Sinon, ton lecteur va avoir l'impression d'être enfermé.
Conclusion : Un style parfois très lourd, mais une bonne histoire. J'ai accroché et je reste sur un très bonne idée positive. On voit que c'est soigné et pas écrit en 30 minutes à côté de la télévision. Bravo !
C'est bien écrit, il ne me semble pas avoir vu de fautes de grammaire ou d'orthographe. Le texte est justifié donc c'est un bon point.
On accroche bien à l'histoire et on parvient sans problème à identifier la scène. C'est donc un autre bon point.
Quelques critiques : certaines phrases sont parfois très longue. Et j'ai parfois du les relire pour en comprendre le sens global. N'oublie pas que ton lecteur même s'il respire en voyant une virgule, c'est au point qu'il reprend son souffle. Donc attention à ne pas noyer ton lecteur sous un style trop lourd ! Des phrases courtes sont parfois très efficaces. Et j'aurais aimé avoir un peu plus d'espace parfois entre tes paragraphes, n'ai pas peur d'aérer un peu ton texte. Sinon, ton lecteur va avoir l'impression d'être enfermé.
Conclusion : Un style parfois très lourd, mais une bonne histoire. J'ai accroché et je reste sur un très bonne idée positive. On voit que c'est soigné et pas écrit en 30 minutes à côté de la télévision. Bravo !
Jérémie- Admin
- Nombre de messages : 124
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Date d'inscription : 12/12/2008
Re: Roger Red Flint
Merci Jérémie pour tes commentaires, jamais dégoulinant(s?) d'éloge ni aiguisés en vive critiques.
Je soigne ma plume, t'en fais pas ^^ Et je vais aérer, en faisant attention aux courants d'air =o
Je soigne ma plume, t'en fais pas ^^ Et je vais aérer, en faisant attention aux courants d'air =o
Shyguy- Amuseur
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Date d'inscription : 14/12/2008
Re: Roger Red Flint
Encre de Lune, est-ce que tu veux poser une question concernant la fin ? C'est vrai que parce que j'étais déjà en retard, j'ai tronqué ma fin. Et puis, je sais qu'elle allait frôler le cliché. Donc...
Shyguy- Amuseur
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